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VILLEFRANCHE DE CONFLENT la cité fortifiée
Protégée par deux citadelles en hauteur et des fortifications imposantes, elle verrouillait 3 vallées
Ses murailles furent restaurées par Vauban (L’homme qui ne dormait jamais)
La ville est SUPERBE, dans un état parfait car c’est une cité médiévale qui vit d’elle-même.
Catalane jusqu’au bout des ongles, tout le monde est bilingue Catalan-Français y compris le cuisinier breton espagnol marié à une Française des îles qui nous ont servi si aimablement des crêpes catalanes bretonnes.
Comme en Espagne, le mélange ethnique disparait sous l’identité catalane à condition qu’on soit Catalan (oui, je sais… c’est complexe mais pas compliqué)
La seule différence c’est qu’on est en France … et la France, c’est plus cool.
Je plains les touristes qui ne sont pas sensibles au langage verbal et surtout non-verbal des peuples qu’ils côtoient en vacances, c’est d’une richesse infinie.
Un regard que l’on croise, un bonjour qui se regarde avec un sourire, je croyais ne rencontrer cela que dans le doux Périgord.
Eh bien non, ici aussi dans la rude Catalogne
Mais … hors saison touristique !!!!!
Pour des raisons majeures nous ne visiterons pas les cités espagnoles de Castellfollit de la Roca et de sa région
Article sans titre
CADAQUES la blanche : l’Catalane aux parfums de Grèce
Il y a des choses incontournables, nous sommes en Catalogne, peuplés de Catalans, qu’ils soient Français ou Espagnoles, ils sont Catalans !
Qu’ils soient noirs, jaunes, blancs où petits-hommes-verts… ils sont Catalans des deux côtés de la frontière.
Les femmes vous regardent droit dans les yeux, les gens se tiennent droits et surtout : Ils aiment qu’on les regarde de la même manière.
J’ai toujours aimé les peuples qui conversent autant par le regard que par des mots choisis !
Le Catalan c’est comme le Corse avec en plus le sens de l’accueil généreux.
Très peu d’obèses (la géographie le permet peu) les femmes de tous les âges y sont coquettes, fières méditerranéennes de nos fantasmes, elles n’y dansent pas le flamenco, elles sont Catalanes.
Souvenez-vous Roncevaux !!!
Prononcez Catalan et Charlemagne fait des bonds dans les nuages
Cadaquès, le village que l’immense Salvador Dali a mis en exergue.
On ne l’a pas oublié, la fidélité serait-elle également une qualité Catalane ?
Un village tout en blanc, où alternent les rues pavées et en schiste brute, les plantations accrochées aux façades, des détails d’un raffinement admirables par-ci et par-là.
Et la Méditerranée …
Ce qui nous a amusé, Dame Sandrine et moi, c’est l’absence totale de protections entre la mer, les routes et promenades pédestres.
Si tu tombes à la mer, c’est que tu es stupide, tant pis pour toi, s’en fera un de moins !
Autres peuples, autres mœurs, j’aime assez …
Pour terminer, au risque de me faire mal voir par les Catalans de Cadaquès, je dirai que leur église à des relents espagnols quasi jésuitiques.
Mais, l’athée que je suis a apprécié les petits coussins placés à un certain endroit, à même le sol, pour soulager les genoux et les fessiers des croyants qui ne désirent pas les chaises
En bon athée, je parle souvent de dieu et je me souviens d’une parole de mon père, lui-même grand athée devant l’Eternel :
- « heureusement qu’il y eut les croyants, sans eux nous n’aurions que des forteresses pour prouver qu’on peut trucider à tout-va et des palais pour prouver qu’on est plus riche que le voisin.
Les croyants au moins essayent d’avoir une forme de spiritualité »
Voilà pourquoi, j’aime tant les lieux dit saints, les abbayes et discuter avec des croyants dignes de ce nom…
peut-être qu’un jour …
Michel Evrard-Thøelen
COLLIOURE la colorée
Une forteresse, peut-être, mais humaine
Siège de la caserne des commandos de marine
Ce village m’a toujours séduit
Il y règne une douceur de vivre, une ambiance raffinée sans ostentation.
Pourtant des forteresses partout, en haut, en bas, sur les collines, un bras de mer protégé de toutes parts
Serait-ce un souvenir inconscient de cette protection ?
Une ville souriante, accueillante, le côté Catalan, certes, mais Français…
Mais Français !!!!!!
Evidemment, très peu de touristes, la période est choisie.
Le repos après le stress.
Dame Sandrine et moi avons eu la surprise d’être abordé par un habitant qui VOULAIT nous expliquer des choses.
On ne lui avait rien demandé, non, l’amitié…
Ca m’arrive quasi toujours d’être abordé par amitié, j’ignore pourquoi et cela me convient bien
Mon plaisir est de constater que le raffinement de Dame Sandrine provoque le même phénomène.
Sa bonne éducation normande, sa diction chantante et son aisance en matière de communication facilitent les relations humaines
Tout est délicatesses, en raffinement verbal, en féminité assurée, des qualités qui séduisent tout en vous imposant une distance de respect et une respectueuse distance
Je différencie les deux, que ceux qui ne comprennent pas cette différence passent leur chemin…
Michel Evrard-Thøelen
Article sans titre
L’ERMITAGE DE SERRABONA
Anciennement propriété de l’Espagne, sur une des routes de Compostelle, ce prieuré-ermitage sombre dans l’oubli des injustices de l’Histoire.
Il devint le refuge de moutons-mécréants pour être finalement restauré à l’identique par l’administration française, fière de son patrimoine.
Ce bâtiment, il faut le mériter !
Après des kilomètres dans le massif montagneux des Pyrénées, où alternent vertiges et éblouissements par un cruel soleil d’un automne, qui n’a que le nom vu la chaleur caniculaire de ce début octobre, on arrive enfin à cette merveille que je voulais absolument présenter à mon amie Sandrine Chapelin.
« Dame Sandrine » titre que je me plairai désormais de l’adouber.
Planté aux sommets de l’Histoire et de la géographie locale, flirtant avec les 1000 mètres, ce bâtiment fier et modeste à la fois, s’offre dans un décor de précipices, entouré d’essences rares, de plantes pharmaceutiques dont les gardiens sont des passionnés d’Histoire.
Le prieuré veille depuis le début du XI ème siècle sur les vallées vertigineuses de l’accès au royaume d’Espagne
L’enthousiasme de « Dame Sandrine » fut le cadeau de la journée
Michel Evrard-Thøelen
Article sans titre
LE CANET EN ROUSSILLON.
Après 1200 km de route, j’ai décidé de nous octroyer Sandrine Chapelain et moi, quelques heures d’acclimatation au climat caniculaire qui nous attendait dans le sud de la France.
Ayant vécu, vu mon approche de mes 80 ans, la mise en valeur de ce qui fut dénommé « La Côte Vermeille » par l’équipe du Général de Gaulle en 1958 qui fit de André Malraux le ministre de la culture, l'homme qui sauva le patrimoine de la France d’après-guerre.
Il fit de cette côte au sud de Marseille, qui était alors le territoire des moustiques, une zone habitable, souvent par des moyens qui seraient condamnés aujourd’hui, ceci par ignorance.
L’implantation de gigantesques Marinas ainsi que des ventes de terrains très bon-marchés avec obligation d’y construire immédiatement, transformèrent ces déserts en régions touristiques et résidentielles tout à fait appréciables.
Connaissant bien la Côte d’Azur, il était temps à 79 ans de prendre connaissance avec des cités nouvelles à l’architecture contemporaine.
Je me référai donc à ma partenaire de voyage Sandrine Chapelain afin qu’elle choisisse une cité parmi d’autre : son choix fut « LE CANET EN ROUSSILLON ».
Une architecture moderne très agréable couplée à un urbanisme intelligent.
Nous sommes ici dans une cité balnéaire avec ses contingences.
Pour notre part, très réussie.
De grandes plages de sable blond, des immeubles originaux traduisant l’imagination des architectes, des ingénieurs-ingénieux et des urbanistes décorateurs qui eurent la bonne idée d’y planter des palmiers PARTOUT !!!
Très beau, très joli également, deux notions bien différentes pour ceux qui aiment la langue française.
Les grande plages quasiment vides de l’après-saison touristique et le soleil firent en sorte que nous plongeâmes dans une sieste réparatrice de quelques heures, ce qui nous étonna nous-mêmes.
Après avoir ouvert un œil, je décidai de présenter à ma complice de pérégrinations le remarquable prieuré de SARABONNA.
Nous ferons connaissance là avec d’autres siècles, ceux qui construisirent notre Culture et même notre Civilisation.
Le choix des majuscules est volontaire.
Michel Evrard-Thøelen 8/10/2023